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Sentiers vagabonds
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  • Ici on suit l'eau qui chante et qui court, qui s'en va, qui revient ...on s'éparpille, on s'enchante de ports en plages, on s'égaye sur des sentiers vagabonds. La Bretagne est un état d'âme ...
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24 juin 2006

Destruction du blockhaus, suite

                          juin_013

Et voilà le travail . Un gigantesque gisement de gravas s'étale , photo prise le 22 juin. 

Message perso pour le passant qui , me voyant photographier, est venu vers moi, visiblement très intrigué par  l'ampleur du chantier .  " Mais qu'est ce qu'il y avait là avant ? " . Il est vrai que le produit de la destruction s'étale sur la moitié de la place et c'est très impressionnant . Vous avez  pris les coordonnées pour retrouver les photos du  blockhaus encore debout. Si vous arrrivez sur cette page, je serai très contente que vous laisssiez un petit salut. Et j'espère que vous aurez trouvé le chemin pour voir la base de sous-marins cliquer ICI, nous avons fait un peu d'Histoire sur le trottoir .

                      

                                   juin_012

                                   juin_011

C'était Lorient sous les bombes cette Histoire, la même Histoire ruinait Brest aussi.

 

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse

 

 

 

Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant

Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Jacques Prévert/ Paroles

         

 

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