Sentiers vagabonds

Nooooon !!!!!!! 

Si ! 

C'est une histoire comme si on avait fait un mauvais rêve . De ceux où on est dans un lieu familier, qu'on connaît depuis toujours, pour sa beauté , ses charmes et les souvenirs que l'on garde au coeur ...

Ou une histoire  pour les veillées d'autrefois, avec créatures et lutins farceurs.

Parce que  c'est soudain comme dans les contes qui font  frissonner les  enfants , ç'est tout chamboulé, tout tordu , les rochers tombés , les arbres devenus pieux , que dis-je pals, pointus et menaçants  , sur le chemin soudain défiguré en hideuse piste poussièreuse. Des dizaines de pals , votre cauchemar vous aurait  jeté en plein haut  Moyen-Age .... 

 A certains endroits où court un ruban de travaux rouge et blanc , prière de se couler entre rochers et  arbres, sur quelques décimètres de largeur , courant le danger de choir de  broussailles en  rivière.  

Soudain  vous n'êtes pas seuls , autour de vous  ils ont l'air de partager vos effrois, la conversation s'engage, ça rassure.   

Ce qui est bien dans le mauvais rêve  c'est que le réveil vous sauve de cet affreux passage dont vous devez vous  extraire.

Mais là  

c'est pas l'heure de rêver ,

c'est un dimanche après-midi

à l'heure propice aux promenades

coutumières dans notre pays de légende 

 et d'Art de respirer l'air de Bretagne . 

C'est le GR 34 qui longe séculairement  les bords de l'Aven,  

qu'on veut réduire à un sentier escarpé

qui découragerait le voyou de grand-chemin  

et le manant-promeneur....... 

La pétition peut se signer ICI 

Merci à vous 

Précision :  Ce chemin c''est juste après la station d'épuration que vous pouvez admirer dans un message précédent  en cliquant ICI

                                                                     ou sur Accueil  du blog  pour en savoir +

En savoir plus : 

Dans la presse : ICI 

Les justifications du propriétaire  >>> ICI  

Loi Littoral : ICI

Article  OUEST FRANCE 5/10/2011 : 

Depuis quelques jours, circulent photos et tracts mettant en exergue l'état des berges du sentier de grande randonnée GR 34, rive droite du port.

Des travaux sont en cours pour la pause d'une clôture sur une distance de 500 mètres (cf. Ouest-France du lundi 3 octobre). Un chantier que des habitants refusent en bloc. Mardi matin, quelques mécontents étaient sur la place du marché, avec l'intention de faire circuler l'information et de rallier bon nombre de Pontavenistes à leurs revendications. « C'est un saccage d'un milieu naturel protégé. Des arbres ont été arrachés, les déblais rejetés sur les berges... Le sentier côtier ne dépasse pas le mètre en largeur et est en majorité instable. » Ils dénoncent également l'installation de poteaux de deux mètres de haut et taillés en pointe, qui devraient servir de support à un grillage vert de deux mètres de haut. « Nous exigeons la réparation des dommages, la création d'un sentier praticable, et la réalisation d'une clôture qui respecte le paysage. »

Du côté des passants, certains se disaient, « outrés », d'autres mettaient en parallèle la réalisation, jugée satisfaisante, faite le long de la propriété du château du Hénan, tandis que quelques-uns déploraient, « ne pas avoir été mis au courant avant le début des travaux. » La signature d'une pétition a aussi été réclamée. Mais aucun document n'était prévu à cet effet.

 C"était nous en 1947 , à l'école communale de Pont Aven 

1947 .

Les demoiselles Alix ,  à gauche la maîtresse de la classe des petits,  l'autre de  la grande section.

Et nous , nés par temps de guerre.....  1943, 44, 45.  

J'avais prévu cette photo pour illustrer mes propos  sur la mort confirmée  de l'Ecole Publique Bertrand Quéinnec . 

J'en suis restée là , frappée d'indignation, et de solitude devant le fait accompli , sans que la moindre banderole de parents d'élèves n'appelle au sursaut de défense quelques citoyens de Pont Aven, chef-lieu de canton.

( Je suis  au 5ème rang, la première en partant de la gauche . )

J'ai un coup de sang, et même plusieurs alors me revoilà !   

( Si jamais d'autres que moi s'interrogent sur le bétonnage ci-dessous qu'ils n'hésitent pas à laisser un commentaire. )

Reconnaîtrez-vous le fin bout du quai de Pont Aven ? Il y a quelques dizaines d'années fleurissait là un bosquet , que dis-je un bois de mimosas. C'était un but de sortie, la promenade était belle, dès février c'était un enchantement de couleurs et de parfums.
 
Aujourd'hui nos amis navigateurs arrivant au dernier méandre de cette ria , avant le port pourront hautement apprécier une vue différente.
Sans doute,  penseront-ils par temps de brume, école de voile , ou le nouveau musée-centre culturel, qui va si bien avec la barrière à la Gauguin, juste en face.
Par temps clair ils penseront  de loin usine à gaz. Détrompés assez vite , surtout par par vents portants, ils reconnaîtront  (à l'odeur ... de plus ), la    superchouette station d'épuration de Pont Aven,  flambant neuve dans la beauté d'un soir d'été, juste derrière le panneau annonçant qu'ils sont bien à Pont Aven, ville de renom.

( Déjà que le panneau on peut pas le louper ...)

Et la loi " Littoral " dans tout ça ?  cliquer ICI , mais ici ça n'a rien à voir. 

 Et qu'est-ce qu'il  dit  le Conservatoire du Littoral ? 

Rien, il dit rien sans doute, ça n'a pas dû lui échapper  quand même !   

Le dernier méandre, juste en face...

Ceux qui auront de la chance ce sont  les épurateurs,

qui apprécieront cette très belle vue sur les bateaux qui remontant l'Aven abordent le méandre  de Kerviguelen.

 Fuyons  , se disent  les poissons .... 

L'est pas belle de plus près ? 

( C'est pas moi sur l'image)

Finalement on va regretter le parking qui avait chassé les mimosas !

Heureusement qu'en se retournant on a ça à ses pieds :

Sur le panneau des travaux on peut voir une petite image virtuelle: Il semblerait qu'une sorte de claustra nous apporterait  la consolation.

Et pour faire sourire, après cette désolation.

Sur une carte Michelin on peut voir l'indication d'un "St Epur" que d'aucuns, à la recherche de nos petites chapelles ne voulaient pas manquer de visiter.Revenaient donc bien déçus les gens, à l'Office du Tourisme,  dire qu'ils n'avaient pas trouvé de chapelle en suivant la carte. Regardez, disaient-ils ...  là , c'est bien marqué St Epur !

Ah Oui , il a bien marqué  St Epur effectivement sur la carte , euh ... mais c'est  la  Station d'Epuration !

Maintenant  il reviendront à l'Office du Tourisme

tout embêtés  d'avoir trouvé en lieu et place de la petite chapelle supposée

ce que j'ai envie de nommer le MUSEE des ERREURS ! 

Allons nizonner , disait Xavier Grall.....

Des Trois chênes qui donnaient leur nom à l'endroit ,  n'en subsistera bientôt qu'un, le jeune qui poussait pour renouveler cette famille d'arbres. Les deux "vieux" tourmentés par les ans ne seront plus que souches très bientôt.   Le journal a annoncé l'abattage . La cause était perdue d'avance , les mairies veulent être  désormais à l'abri de tout risque. 

Images de géants, prises le dimanche 7 mars , juste avant l'avis sur le journal, bien nous en prit.

  "Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts" nous dit La Fontaine .

Quel maux annoncés les ont voués à une mort prochaine ?

Trop penché ?

Trop près des voitures ? 

Une suggestion...un peu de bon sens, une place de parking   c'est plus simple à déplacer qu'un arbre vénérable.

D'autant  que l'espace est large sur cette "place" .

Trop près des écoles ?

Les vents d'ouest ont beau être forts on n'a pas encore vu un lancer de chêne tricentenaire  aller si loin.

Trop de cicatrices ?

C'est vrai qu'ils ont vu passer les siècles, et que tout à une fin, soyons raisonnables, puisqu'il  y a danger nous dit-on. C'est leur coeur , invisible, qui est malade.

* * *

Il était une feuille avec ses lignes
Lignes de vie
Lignes de chance
Ligne de coeur
Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de coeur
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de coeur
Coeur gravé, percé, transpercé,
Un arbre que nul jamais ne vit.
Il était des racines au bout de l'arbre
Racines vignes de vie
Vignes de chance
Vignes de coeur
Au bout des racines il était la terre
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.

Robert Desnos

* * *

Pleurez , ruisseaux des alentours,

tout gonflés de pluies de fin d'hiver.

B

L

E

U

puisque c'est un jeu ... je reviens dans la ronde , juste le temps de jouer, carrément bleu . 

C'est marrant et étonnant de fouiller dans le ventre de l'ordinateur et de voir émerger des souvenirs déjà anciens ,

et des plus bleu que bleu , en veux-tu en voilà !

Bleu comme  l' aube naissante à ma fenêtre ? 

Bleu-aube  d'un printemps pas trop bien luné,

qui nous fait un  matin frisquet, taché de rose.      

Bleu-jardin- sous- la- pluie ?

Qui a dit hier qu' "on pourrait presque manger dehors " (relire la première gorgée de bière de Philppe Delerm )

sans doute l'oiseau Ritournelle,   d'une petite fille de 6 ans  

qui chantait  par là sa chanson bleue.  

eue .

Fallait pas le croire , car

Araignée renforçant sa toile , vent dans les voiles, ah ah !

D'ailleurs on n'ira pas au phare aujourd'hui. Demain , ou après-demain, sait-on ....

Oh mais qu'est-ce je vois , mais c'est Moidevant !

Méééé   cass.....toi , on t'a pas sonné, toutes les occases sont bonnes pour te fourrer partout !

T'as dit Cass...toi qui..... Mâme Méry ? J'ai bien entendu Pov .... ?

Oui c'est ça !

Ben je reste, na !

Tellement que c'est que il est beau ton blog !

Alors un p'tit coup au Fouquet's ?  

Chouchen Pain Pâté Vin rouge   pour tous !

"Oh, dirait George Sand, mais on a les mêmes à Nohant !

(C'est vrai, c'est une réédition, mais à cher comme c'est maintenant je n'aurai jamais le service complet)

Et après c'est au choix,

tu reprends ton train bleu   

ou ton biclou , comme t'es champion  sur ton vélo aussi of course

Bon vent ....

Enfin seuls, on respire 

"courons  à l'onde en ressortir vivant"(J'aime beaucoup, c'est de Paul Valéry)

( )    

mais que se passe-t-il ci-dessous ?

L'effet-chouchen ?

(Pour les non-bretons : c'est la même chose que l'hydromel....en fait on en parle plus qu'on en boit...) 

Non juste un petit effet spécial histoire de rêver ...  

Reprenons nos esprits , le monde est si beau, et comme disait Prévert, (pas trouvé poète au nom en bleu)

Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y et nous nous resterons sur la terre qui est si bleue ..  belle.

Surtout au bord de ma rivière,

la plus belle des rivières.

à toutes heures que font les jours ,

avec une petite tache de rouge

et comme la voit un petite fille de 5 ans

Que revienne vite le temps des pique-nique   

des jours bleus  des étés trop courts....

En attendant je remonte à ma Tour d'ivoire

mais c'est pas bleu !  celle-là c'est mieux : 

Voilà c'est fini et je dédie tout spécialementces pages

à

 A Willow avec toute ma sympathie et en lui offrant  ces fleurs virtuelles , à qui le nom d' océanautes irait si bien en Bretagne , mais qui se nomment plus modestement céanautes (céanotes ?...)

,

que j'ai eu bien du mal à retrouver dans les tours et détours de mon Nordi.

Au revoir ....& @mitiés .

Bien sûr il y aurait encore beaucoup à montrer et matière à poursuivre.

.... Le bateau bleu s'est mis à l'ancre pour hivernage ....

merci de vos passages. 

J'ai puisé dans mes aubes préférées capturées aux alentours de ma maison pour faire défiler le temps ....

Pour vous la souhaiter en images retouvez-vous d'un clic ICI  sur mon autre blog , à bientôt .

merci de votre passage.

L'arbre de la Liberté éclairant la  place de l' Hôtel de ville à Pont Aven  . 

La photo est de l'an dernier , avant qu'on "déboise" le déversoir , trois fois hélas . 

Meunier, tu dors ?

Ah,  le charme des voitures , dormant sur les places tranquilles  !

Bon préparatifs de Noël .....

Pas facile de passer entre les gouttes .

Pas facile d'avancer , bout au vent  , mais ils sont venus . 

On a dit attention , précautions , très fortes vagues annoncées !

Mais il faut y aller , la mer est en colère et ça ne se manque pas le spectacle de Trévignon par jour de tempête .

Ils s'arquent -boutent , ils  poussent  pour fendre le vent ,

les bras au corps   réduisent  l'emprise ,

le sel et le sable leur  percutent les joues,

ils iront au plus loin  possible,   

au plus près de cette promesse du vent enragé , la mer déchaînée.

Ce dimanche 9 décembre .

Où vont-ils?

La P'tite Sirène et son Prince donneraient-ils une fête ? ......

Ne le dites-pas à mes petites filles,  que  je les trompe quand  l'été ,  depuis notre plage préférée , je leur raconte que c'est là chez la petite sirène .

On aime bien imaginer que c'est là  que des fêtes données là portaient leurs échos jusqu' au fond de la mer .

Peu  après la plage en bleu , plus haut , un soudain rayon de soleil a doré la mer et le sable pour me donner raison .

Quinze mètres ? 

Non , la vigilance Orange soit , mais ce sont des creux de 15 mètres en mer dont on a parlé.  Une vague de 15 m envahirait le pays et engloutirait les spectateurs .

Cependant celles-là, qui assaillent le môle de Trévignon font sans doute la taille annoncée :

Prudence , on n'y va surtout pas  ! 

    Pas une grande date pour la Photo, cette  journée de tempête  ,

juste l'ambition d'en  rapporter l'atmosphère.

A l'occasion de l'exposition qui se tient au Palais d'ART MODERNE , où je me rends la semaine prochaine, je reprends un extrait personnel de mes archives , écrit il y a déjà quelques temps .   Je parlais  de PONT AVEN.....

Au commencement était l’exotisme. Déjà la peinture s'inscrivait dans l'histoire de ces lieux.

                                                     Pont Aven automne 2003

    1862. Vinrent les commodités du Chemin de Fer jusqu’à Quimperlé. On cahote en diligence jusqu’à Pont Aven et voilà de l’agitation cosmopolite en pays d’abondance et de pittoresque, dans nos auberges et pensions à prix économiques.

La colonie était prospère, la société brillante, bals, théâtre, rivalités, petite ville mais grandes années.
Pour en connaître le beau monde se reporter à l’excellence en la matière :   Pont Aven 1800-1914 de Bertrand Quéinec. (J’ai eu l’avantage d’être son élève pendant quatre ans. Il fut mon professeur de français, d’histoire et de géographie de la sixième à la troisième.)

Helene Schjerfbeck, Amélie Lundahl, Helena Westermarck,  étaient du nombre, venues de Finlande. Sur le courant féministe de ces années elles vivaient leur difficile indépendance.
Au plein air des rues de Pont Aven ou dans les intérieurs, elles peignaient « naturaliste ». Elles posèrent un tendre regard sur les enfants et furent aimées des gens d’ici.

       "  .....Déjà les vieilles femmes me saluent dans la rue avec un bonjour mam’oiselle Hélène, et tout le monde est tellement gentil. Je ne sais plus où mettre toutes le fleurs que les gamins m’apportent. Ma chambre est remplie de fleurs d’aubépines, de chatons de saule, de primevères et de camélias......

". Lettre de 1884, (Peintres du Nord en voyage dans l’Ouest, Presses universitaires de Caen.)

                                                              Clic pour agrandir

Et Gauguin vint ,  revint.    On connaît tout de la suite.
«Rêves d’extase, de calme et d’art », ses œuvres, ses frasques, les nabis, son testament pictural, les grandes expositions  et les petites … sur nos boîtes de galettes.

Leurs vies et leurs  œuvres se tiennent désormais dans les grandes ombres portées  des illustres maîtres.  Sauf à être féru d'histoire de l'Art qui les connaît ?   J'aime à savoir qu'ici  je marche sur leurs pas,  j'aime les imaginer peignant ici ,  posant leur chevalet dans mon petit bois préféré, saluant les uns et les autres . 

Pont Aven, touchée par l’Art depuis un siècle et demi.

Alors quand on est enfant d’ici on a un peu la peinture « de naissance ».

Sur la célèbre photo des peintres à la pension GLoanec vers 1888

mon arrière grand père Jean Marie Le Mestric et mon  grand-oncle, Pierre Le Mestric sont les deux  premiers en partant de la droite .

Des liens pour Helena Schjerfbeck

ICI  

vidéo de l'expo ? >>>> ICI

Tu n'es pas venu/e pour rien cette fois !

Regarde  qui vient à ta rencontre .

Euh .... ? Des arbres OGéMéisés  en balade , surpris par la marée montante ?

Un retour de Fest Noz ( Fête de nuit , parfois arrosée)  ?   

Un monstre du LochNess  ayant perdu son GPS ?

J'habite un pays de légende , où la mer et la terre se marient deux fois par jour .

Rien ne nous étonne , mais ceux là ils me font toujours marrer.

Tiens ils ont trouvé des copains .

Scène surprise depuis les bords du Belon, en aval du pont du Guily. 

En septembre dernier .

C'est juste un coin de paradis , et c'est ma rivière, j'en connais tous les secrets depuis mon enfance, et je crois ,  je suis sûre que c'est pour elle que je suis revenue habiter dans ce pays que j'avais longtemps quitté .

Crépuscule d'hiver sur Pont Aven

  Je vous tiens toute vive entre mes bras, Nature,
               Ah ! Faut-il que mes yeux s'emplissent d'ombre un jour
               Et que j'aille au pays sans vent et sans verdure
               Que ne visitent pas la lumière et l'amour...

        Anna de Noailles

Bonne promenade , merci pour vos visites. 

Il était un petit navire .... ohé ohé Matelots ...

Matelots naviguent sur les flots et c'est la voile de La Belle Angèle , vieille coque de L'Aven .

A la tienne , Méry !

C'est Duquesne à Concarneau , agrandir la petite image pour faire sa connaissance. Merci  à mon petit-fils, qui a l'oeil pour voir les choses marrantes  ! 

Ce message va avec celui-ci sur mon autre blog>>>.

...qu'est-ce qu'on devient?

Déjà que les quais de nos ports déserts sont tristes à pleurer.

Pour faire  des photos c'est bien ,  mais on se rappelle de l'animation sur les ports, on préfèrerait ne pas pouvoir passer là pour pas déranger nos marins , comme autrefois .

Savez-vous comment se nomme

le saint patron des marins ?

Nicolas  !

Il va certainement faire quelque chose !

Mais qu'attendaient -ils ce 13 octobre à Concarneau ?

Que la sardine qui bouche le port s'en aille ?

Un navire de haut bord revenant de course lointaine ?

ETc .... voir ICI d'autres propositions qui ont fait patienter depuis samedi sur mon autre blog. ( merci à toi Willow !  )

Elle nous est enfin apparu, dans les gris de cet après-midi d'automne .

Coups de corne du navire remorqueur qui marque son entrée au port et salue, fier de la mission accomplie , 

des applaudissements,

des larmes essuyées discrètement ,

un silence ému....

une pensée brève :  la sensation poignante  de voir passer un cadavre,

celui d'un navire vers ses années-cimetière

celui  de de nos années de jeunesse .

Elle est passée, elle va se mettre à quai .

La Calypso du Commandant Cousteau .

Elle nous a tant fait bourlingué, dans nos voyages immobiles sur canapés.

La voir de près...   

" C'est un fameux bateau

fier ......

Hissez haut ....

Elle n'a pas pu venir toute seule la vieille dame, remorquée depuis la Rochelle. 

La voici au port , à Concarneau, pour quelques mois de chantier "relookage" .

Pour le moment c'est plutôt l'éloge de la rouille. 

L'âme du Commandant  Cousteau était sur le bateau , a assuré un des marins, tout au long de la périlleuse course....  contre la rouille , de la Rochelle à Concarneau, beau port de mer .

Longue vie à toi , et merci chère  Calypso.....

                                  Halte au copillage des photos , Respecter la Netiquette et la propriété intellectuelle de l'auteur . Merci .

Pour mettre ce sujet en lien sur votre site:

http://trouzandour.canalblog.com/archives/2007/10/17/6570289.html

C'était le 15 octobre 1987 .

Je me souviens avoir senti la maison bouger , ..... au Mans .  Effrois au milieu d'une nuit si bruyante.  Au matin,   radio-réveil , on réalise mal, .....je me rappelle que la première info a été au sujet de l'arbre soulevé dans la cour du  lycée  de Quimper,  ont suivi les dangers en cours,  la nuit d'horreur sur la Bretagne,  des vents à 220 km/h . On a appelé la famille , sud-Finistère .... Par quelle chance le téléphone marchait-il encore ? Tout s'est passé la nuit, nous allons bien .

  Mais quelle nuit ! Ma mère, dans son quartier des Quatre  vents le bien nommé ,  est  seule chez elle, mon père étant à hospitalisé à Nantes.   La journée a été splendide, comme on en voit rarement en octobre, ciel bleu, douceur d'été .

C'est vers  dix,  onze heures qu'un  "souffle" étrange  a commencé , un peu bizarre, si brusque contraste , mais sans inquiétude , il faisait si beau ce soir .  Elle s'est couchée sans crainte particulière...... Souvent le grain s'apaise en quelques temps ici.

Le souffle est devenu puissant et continu.  Vers minuit c'était plus que de l' inquiétude, la peur.   Elle a voulu se lever, allumer... Pas de lumière . Chercher de quoi allumer une bougie ? Impossible,  le noir,  si noir!

Le vacarme, la peur grandissante , la certitude que la maison ne va pas tenir le coup et surtout l'incompréhension de ce qui se passe. Le bruit , celui qu'on imagine d'apocalypse, le fracas dont on ne comprend rien dans cette confusion  de craquements, de tapage  délirant. 

Des heures à prier tous les saints...  elle ne croit ni en dieu ni en diable . Elle attendait sans comprendre, le pire allait arriver ....

Et puis l'apaisement a emporté la tourmente , aussi soudainement qu'elle   était venue. Le ciel bleu ,  si bleu,  du lendemain  semblait   comme lavé de tous les maux qu'il avait déversés dans cette rage. Incroyablement bleu ! 

On sait les dégats  qui abattirent les arbres,  fracassèrent les bateaux, dévastèrent les lignes électriques, brûlèrent  de sel  le côté ouest de toutes les haies......  Le travail énorme de tronçonnage  devint  bruit familier pour des mois,  l'électricité s'est longtemps fait attendre, les paysages ont changé. 

Vingt ans ont passé, ma mère, va sur ses 86 ans, mais la peur du vent s'est cramponnée, le vent qui se lève amène une inquiétude tenace.

Les haies et les paysages ont repris lentement leur santé, on commence à oublier.

Je n'ai aucun document "d'époque "à montrer, mais si des visiteurs passant par ce blog en avaient ils peuvent me contacter, merci ..... (clic sur contacter l'auteur dans mon  autre blog http://lascribouillerie.canalblog.com)

Retour tardif à la Turballe.

"L'ombre monta, de l'île et de la mer, se confondre avec celle qui tombait du ciel. " Henri Quéffelec.

C'est Jean qui m' envoyé quelques unes de ses superbes images. Hommage d'un savoyard à notre Bretagne.  Merci Jean. Merci vraiment pour votre assiduité amicale à me lire.